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l'enfer du bibliophile

XIII - RÉSURRECTION

En rouvrant les yeux, j'aperçus près de moi Conrad G., un de mes meilleurs amis. - Oh ! lui dis-je, vous êtes bon, vous ! mais vous arrivez trop tard,... ils m'ont tout pris ! - Trop tard ou trop tôt ? répondit Conrad, qui se mit à entamer le récit de...

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XII - LE FOND DE L'ABIME

La troupe traversa comme une nuée les quais et le pont des Arts, et s'abattit sur ma maison. Alors commença un saccage, une dévastation à faire frissonner l'âme de tout collectionneur. Une partie des libraires, dirigée par le démon, pénétra dans mon cabinet,...

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XI - VERTIGE

Le numéro suivant appelait un livre que je déteste, les Contemporaines de Restif de la Bretonne. L'exemplaire, de condition plus qu'ordinaire, fut mis sur table à quarante francs. Que m'importait ! Troublé jusqu'au fond de l'âme, anéanti, j'espérais du...

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X - TROISIEME CERCLE

La salle de vente présentait l'aspect accoutumé. Au bureau, un monsieur qui ressemblait à s'y méprendre de M. Delbergue-Cormont, commissaire priseur, brandissait le maillet officiel, ayant à sa gauche un personnage qu'on aurait pu prendre pour M. Potier,...

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IX - DEUXIÈME CERCLE

Nous traversons le Pont-Neuf. Nous voici rue de la Monnaie. A la première maison de gauche, le démon m'entraîne et me pousse sur l'escalier. Deux étages, et nous entrons dans un salon. Ce salon, je le reconnais, c'est celui de L***, le célèbre relieur,...

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VIII - LASCIATE OGNI SPERANZA

Tous les étalages du quai n'ont pas même fortune. Il en est de riches et de pauvres, de plantureux et de stériles. Il en est qui toujours resplendissent de volumes neufs ou en bon état, de jour en jour renouvelés, et d'autres qui, de mois en mois et d'année...

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VII - PREMIER CERCLE

Je me sentais subjugué ; mais, en vrai Français, je discutais avec moi-même la tyrannie que je subissais. Évidemment, pensais-je en me souvenant d'un vers de Charles Baudelaire : «ce jeu féroce et ridicule» doit avoir une fin. Peut-être vais-je tout à...

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VI - DESCENSUS AVERNI

Les bouquinistes étaient à leurs postes ; je les reconnus tous : les frères Gougy, avec leur tournure martiale sous la blouse ; Barbedor, la fleur des landes bretonnes ; Laisné avec son air paterne ; Malorey, dont j'ai vu grisonner les cheveux jadis d'un...

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V - LE VENGEUR CÉLESTE

C'était un homme grand et sec, au visage anguleux et froid, - oeil sournois, lèvres minces, - vêtu d'une redingote à collet d'un vert grisâtre, et coiffé d'un chapeau de forme élevée dont le bord, entièrement incliné vers le nez, attestait ou une politesse...

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IV - AGONIE

J'étais rentré ce soir-là chez moi on ne peut plus mal disposé. Imaginez telles que vous voudrez des tribulations qui peuvent atteindre et blesser un homme de mon humeur et de ma profession. Un imprimeur avait tiré sans mon avis une feuille pleine de...

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